On ne va pas en faire tout un plat… mais c’est Jonathan lui-même qui écrit cette biographie. Il trouve ça bizarre de devoir parler de lui à la troisième personne, mais vu que c’est ce que tout le monde semble faire, il va jouer le jeu. Et non, il n’ira pas jusqu’à sauter dans le vide, il a bien trop de choses à accomplir et à réaliser.

C’est la partie où il s’ouvre avec force et sincérité, racontant comment il a travaillé avec Laszlo Kovacs et Vilmos Zigmond, récipiendair d’Oscars et qui lui ont servi de solides mentors. Espérant qu’au contact de ces légendaires cinéastes une partie de leur génie lui serait  insuflée, Jonathan entreprend de parcourir le monde en tant que directeur photo sur des plateaux de tournage, de séries documentaires et de clips musicaux… Mais au fond de lui, quelque chose lui manquait. Son narcissisme lui murmurait à l’oreille « je suis capable de réaliser ».

Au cours de la dernière décennie, MONSIEUR Bensimon (c’en est trop?) s’est affairé à réaliser ainsi qu’à travailler simultanément comme son propre directeur photo, combinant avec succès ces deux volets de son métier qui le passionnent. Sa polyvalence et son style visuel lui ont permis d’exceller dans plusieurs genres, allant de la comédie au documentaire.

Jonathan a eu la chance de voyager à travers le monde et de travailler dans les domaines du cinéma, de la télévision et de la publicité. Il a remporté de nombreux prix et trophées en cours de route, mais toujours pas d’Oscar, de Palme D’or, de Lion ou d’Emmy (alors, pour le moment, les prix sont superficiel). Néanmoins, après avoir écrit cette biographie et compte tenu de la quantité d’images visuellement poétiques (un peu prétentieux?) qu’il a créées, Jonathan se permet de penser que peut-être, il a le droit de parler de lui-même à la troisième personne.

Jonathan est actuellement sans enfant, et partage son temps entre Los Angelès, Montreal et Toronto – où il crée constamment pour combler le vide. 

Siri, relis-moi le texte.